La présente prophétie de la Völuspa est « réinterprétée » suivant une adaptation libre et romancée pour une meilleure compréhension.
Toutefois la majeure partie du texte est identique toutefois aux deux écrits attestés de la prophétie :
Soit : – Le Codex Regius, le plus ancien composé de 62 strophes rédigé au milieu du XIII éme siècle et conservé à la Bibliothèque Royale d’Islande.

  • Le Hauksbo’k et le Thorsfinndràpa datant de l’an Mille.
  • Des extraits de l’EDDA de Snorri Sturluson bien sûr. (27 strophes reprises).

Si cette traduction est imagée, ceci a été fait dans un souci d’expurger l’influence du christianisme ayant déformé le sens de certaines strophes à travers les âges. Les * renverront aux textes d’origines pour rester toutefois fidèle à la Völuspa.

Enfin, il est à noter que les Volvas étaient de puissantes utilisatrices du Seidr, la magie runique essentiellement transmise entre femmes. Ces dernières étaient également des chamans capable de lire le Wyrd (le destin) lors de transe certainement spectaculaire.

La Völuspa strophe 1

Les hommes m’appellent Volva quand je visite leurs maisons,
Une voyante, sage en talismans.
Jeteuse de sorts, adroite en magie.
Les femmes malines me souhaitent toujours bienvenue.

La Völuspa strophe 2

Des anneaux, des bracelets et des colliers, je fais don
Pour apprendre le savoir, pour apprendre le Seidr* :
De plus en plus vaste dés lors est ma vision par-delà les Mondes.

La Völuspa strophe 3

Dehors, je m’étais assise quand vint les Hommes, La Terreur des Dieux, et ils fixèrent mon regard. Que demandent-ils ? Pourquoi me tentent-ils ? Je sais où est dissimulé leurs mémoires Bien cachées dans le puits de Mimir
Mimir qui chaque matin ondule des pleurs des Nornes. Et bien que veut-tu savoir de plus ?

La Völuspa strophe 4

Je connais le secret des gués*
Caché sous l’arbre sacré,
Au bas, se déverse un cours d’eau précieux,*
Et bien que veux-tu savoir de plus ?

La Völuspa strophe 5

Silence, je demande au peuple sacré,
Silence aux parents et amis des Ases*
A ta demande je vais relater
Les vieilles chansons des hommes que je me rappelle le mieux.

La Völuspa strophe 6

Je parle des Eléments* à l’aube des temps oubliés.
Ceux-là qui me donnèrent la vie il y a bien longtemps :
Neuf Mondes je pouvais compter alors, neuf racines menant à l’arbre,
Le frêne merveilleux, loin sous la terre.

La Völuspa strophe 7

Quand la Terre* seule vivait il y a longtemps
Il n’y avait ni sable, ni mer, ni vagues houleuses.
Nul part n’était la lumière, ni le ciel au-dessus.
Seulement un grand fossé et pas d’herbes.

La Völuspa strophe 8

Alors Ses fils* bâtirent les royaumes,
Moulant magnifiquement Midgard, la Terre du Milieu :
Le Soleil fixant vers Sudri les pierres de leur demeure,
Du sol poussa alors l’herbe douce.

La Völuspa strophe 9

Le Soleil (Sol) tourné vers Sudri, aux côtés de la Lune (Mani),
Posa son bras droit sur le bord du ciel :
Le Soleil ne savait pas quel était son siège,
Les étoiles ne savaient pas quelles places elles avaient,
La Lune ne savait pas qu’elle était sa force.

La Völuspa strophe 10

Alors, ensemble, tous les Dieux se réunirent au Thing,
Eux les maîtres, dans leur salle de jugement :
Ils nommèrent la Nuit et la Nouvelle Lune,
Ils nommèrent l’Aube et le Crépuscule,
Le Matin et le Jour,
Le Solstice d’Hiver, le Solstice d’Eté et les saisons pour faire les années.

La Völuspa strophe 11

A Earendel, se rencontrèrent les Eléments tous puissants nous modelant ; Des autels et des temples furent élevés pour les louer. Les Svarts creusèrent des forges pour travailler l’or en leur nom,
Des marteaux et des enclumes, ils donnèrent forme, et les outils, ils créèrent ;

La Völuspa strophe 12

Les Hommes jouèrent alors aux Echecs dans la cour et ils étaient heureux,
Ils ne manquaient pas d’or brillant,
Jusqu’à ce qu’arrivent les Trois Vents, Terribles dans leur force, venant de chez les Vanes.

La Völuspa strophe 13

Alors, ensemble, les Ases se réunirent au Thing*,
Eux les maîtres, dans leur salle de jugement :
La lumière devait être préservée,
Avant de s’estomper sous le souffle du changement. **

La Völuspa strophe 13 bis

Alors, ensemble les Ases se réunirent en conseil,
Eux les maîtres, dans leur salle de jugement :
Qui les Nains allaient créer,
Du sang de Brimir et des os de Blain ?

La Völuspa strophe 14

Motsognir se leva, leur chef tout-puissant,
Le plus grand des Nains, et Durin après lui :
Ils moulèrent plusieurs formes humanoïdes
De la Terre, comme Durin leur avait demandé.

La Völuspa strophe 15

Nyi et Nidi, Nordri et Surdri,
Austri et Vestr, Althjof, Dvalin,
Nar et Nain, Nipîng, Dain,
Bifur, Bafur, Bombur, Nori,
An et Anar, Ai, Mjodvitnir.

La Völuspa strophe 16

Veig et Gandalf, Vindalf, Thrain,
Thekk et Thorin, Thror, Vit et Lit,
Nar et Regin, Nyrad et Radsvith ;
Maintenant sont nommés les lignées des Nains

La Völuspa strophe 17

Fili, Kili, Fundi,, Nali,
Frar, Hornbori, Fraeg et Loni,
Aurvang, Jari, Eikinskjaldi.

La Völuspa strophe 18

Les Nains dont je parle maintenant sont les compagnons de Dvalin,
Ils étaient comme des lions au temps de Lofar.
Eux qui naquirent des pierres partirent
Vers les Royaumes boueux et les plaines de sable.

La Völuspa strophe 19

Il y avait Drapunir et Dolgthrasir,
Har et Haugspori, Hlevang, Gloï,
Skirvir, Virvir, Skavidr, Ai,
Alf et Yngvi, Eikinskjaldi.

La Völuspa strophe 20

Fjalar et Frosti, Finn et Ginnar.
Les Hommes se souviendraient alors tant qu’ils vivraient
De la longue lignée de leurs descendants.

La Völuspa strophe 21

Alors vinrent trois Ases glorieux et puissants,
Les Trois Rois-Ases de la demeure d’Earendel :
De la poussière céleste ils créèrent les Alfes*,
Dotés de peu de force et alors sans destin.

La Völuspa strophe 22

Ils ne possédaient pas de sens, pas de sang, n’avaient pas d’âme,
N’avaient pas de langage, ni la couleur de la vie ;
L’âme, leur donna l’un, le sens, leur donna l’autre,
Le sang et les couleurs de la vie, leur donna le dernier*.

La Völuspa strophe 23

Je connais un frêne, nommé Yggdrasil,
Le grand arbre aspergé de rosée blanche ;
De là, viennent des flots qui tombent,
Provenant de la source d’Urd, sur des plaines toujours vertes.

La Völuspa strophe 24

Se tiennent près de cette source froide,
Dans un lit de verdure où elles sont nées,
Les sages vierges du Wyrd, Urd la première,
Skuld la seconde, qui écrit les Runes,
Et Vervandi, la troisième des Nornes :
Les lois qui déterminent la vie des Hommes,
Elles fixent pour toujours, et scellent leur destin.

La Völuspa strophe 25

La première Guerre dans ce monde, je me rappelle pourtant également !
Transperçant, et ainsi fourvoyant leurs voeux, celle qui ne peut être nommée* avec leurs lances,
Ils la brûlèrent dans la halle de Har*.
Trois fois ils la brûlèrent, chaque fois la chose revint à la vie,
Bientôt alors ils la laissèrent; et à cette heure, elle vit toujours.

La Völuspa strophe 26

Alors, ensemble, les derniers Ases se réunirent au Thing,
Eux les maîtres, dans leur salle de jugement :
Est-ce que les Ases devaient payer un si lourd tribut pour cette trêve,
Où est-ce que tous les Eveillés* devaient se retrouver dans cette Guerre ?

La Völuspa strophe 27

Mais déjà il était trop tard,
Dans la première grande bataille de ce monde ;
La Lance* fut jetée au-dessus des armées brisant le Rempart,
Déchirant alors le coeur du Royaume d’Asgard,
Les fiers Vanes y apportant la Guerre.

La Völuspa strophe 28

Alors, ensemble, les Ases se réunirent au Thing,
Eux les maîtres, dans leur salle de jugement :
Qui avait sali l’air de trahison,
et avait offert l’illusion de l’immortalité aux Hommes* ?

La Völuspa strophe 29

Là, vint la grande colère, obscurcissant la sagesse,
Sous la forme d’un terrible marteau*.
Les serments en furent rompus, les voeux, obligés,
Des accords solennel furent passés entre les ennemis.

La Völuspa strophe 30

Je vis alors les peurs* venir dans le lointain,
Dans une chevauchée sauvage vers le monde des Hommes :
Skuld a son bouclier, Skogul de même,
Gunn, Hild, Gondul et Geirskogull :
Dûment, j’ai nommé les vierges démones d’Herjan,
Prêtes à chevaucher au-dessus des rouges champs de batailles.

La Völuspa strophe 31

J’ai vu Baldr, le dieu béni,
Le plus cher des fils d’Ygg, dont le destin funeste est caché :
Haut sur la plaine, une plante se dressait,
Très fine et très belle,
Une branche de gui.

La Völuspa strophe 32

La jeune plante mince est devenue
Une arme fatale quand Hödr la lança ;
Mais le frère de Baldr naquit en une nuit,
Prêt à venger bientôt le meurtre du fils d’Odin.

La Völuspa strophe 33

Il ne lava plus ses mains, ni ne peigna plus ses cheveux
Tant que l’assassin de Baldr ne fut envoyé au Royaume de Hel ;
Mais Frigg pleura à Fensalir
Cette action fatale.
Et bien, que veux-tu savoir de plus ?

La Völuspa strophe 34

Mue par un Grand Vanir* au sein d’une chaude antre
Qui ressemble à un lieu maudit et sanctifié,
La menace y gronde remplissant de tristesse sa maîtresse* pansant la rage
De sa moitié spectrale ainsi enchaîné.
Et bien, que veut-tu savoir de plus ?

La Völuspa strophe 35

Là-bas, à l’Austri, coule dans ses vallées empoisonnées,
La rivière Slith, emplie d’épées et de couteaux.

La Völuspa strophe 36

Y traversent ses courants rapides et de la hauteur d’une ceinture,
Les Hommes rejetés, malades ou meurtriers,
Aussi ceux qui trahissent un ami en séduisant leur femme ;
Ici, la Vouivre* ronge des corps nus,
Ici, le Loup déchire les Hommes.
Et bien, que veux-tu savoir de plus ?

La Völuspa strophe 37

Là, au Nordri, dans les plaines de Rathanör, Il y a la demeure dorée des anciens Bray’gees ;
Celle où fut dressé le banquet de Bragi, près d’Okolnir,
non loin de Brimir, là où est brassé le breuvage des Scaldes.

La Völuspa strophe 38

Je vois un palais, très loin au Soleil,
Sur le rivage de Na Strand ; tournées vers le Nordri sont ses portes ;
Du poison coule à travers l’entrée,
Ses murs sont recouverts de serpents enroulés.

La Völuspa strophe 39

A l’Austri est assise la vieille femme, dans la Forêt de Fer,
Ici est élevé le tourbillon des mauvais vents fécondants les monstres* ;
Un jour, l’un d’entre eux, le pire de tous,
Dévorera le Soleil, et il aura l’apparence d’un Loup.

La Völuspa strophe 40

Il se nourrira de la chair des Hommes tombés,
Dont le sang souillera les sièges des Ases ;
La lumière du Soleil foncira dans les étés prochains.
Le vent apportera le malheur ;
Et bien, que veux-tu savoir de plus ?

La Völuspa strophe 41

Jouant de sa harpe sur cette colline est assis,
Le joyeux eggther, celui qui garde l’ogresse ;
Au-dessus de lui, heureux dans son arbre,
Chante le coq rouge que l’on appelle Fjalar.

La Völuspa strophe 42

Chez les Dieux chante Gullinkambi ;
Il réveille les héros qui demeurent avec Herjan ;
Un autre chante sous la terre
Dans le palais de Hel, de couleur rouge sombre.

La Völuspa strophe 43

Mais voici que j’entends la bête* aboyer de rage,
Là-bas, dans les profondeurs infernales,
La chaîne se rompera et le libérera,
Je vois maintes choses alors, aussi loin que possible :
Je vois l’amère destinée du crépuscule des Dieux qui les engloutira.

La Völuspa strophe 44

Les frères batailleront entre eux jusqu’à une fin sanglante,
Et les fils de leurs soeurs souilleront leur honneur ;
Le malheur sera sur Terre, avec plus de gratuité,
L’âge des haches, l’âge des épées – brisés seront les boucliers –
L’âge du vent, l’âge du Loup, avant que le monde ne s’écroule ;
La lance d’aucun Homme n’épargnera l’autre.

La Völuspa strophe 45

Les corbeaux* croassent, le présage de la chute s’annonçant
Une fois retentit la luisante et vieille corne du trépas, D’un souffle fort l’Ase Blanc en jouera avec sa pointe vers le haut ;
Dans le sombre château, l’horreur se répandra, Une fois encore…

La Völuspa strophe 46

Le grand arbre Yggdrasil tremblera,
Le vieux tronc gémira,
Ses feuilles bruissant fort : alors les Thurses* seront délivrés.

La Völuspa strophe 47

Qu’en est-il des Dieux ?
Qu’en est-il des Elfes ?
Dans le tumulte des Thurses, les Ases se rencontrent.
Aux portes de leur citadelle, les Sages Rois* gémissent
Dans leur forteresse qui tombe.
Et bien que veux-tu savoir de plus ?

La Völuspa strophe 48

La menace* arrivera de l’Austri, son bouclier levé,
Le ver de Midgard* se tordra de rage,
Le Grand Serpent fouettera alors les vagues saisie par cette fureur;
L’aigle miaule et déchire les cadavres,
Le bateau du Royaume de la Mort s’est détaché.

La Völuspa strophe 49

Le navire vient lui aussi de l’Austri,
Amenant les Géants du feu.
A sa proue c’est la barreur des ongles morts* qui ouvre les eaux ;
Les monstres, les alliés du Loup, des hordes sans esprits,
Tous avancent avec le frère des Géants.

La Völuspa strophe 50

Le Chef des Géants arrive du Sudri avec le feu dévorant,
L’épée de Hel* étincelle comme un Soleil ;
Les hautes collines vacillent, les rochers* s’ébranlent,
Les Hommes marcheront fiers vers le paradis de leurs espoirs*.

La Völuspa strophe 51

Alors un nouveau malheur fondera sur les Dieux,
Quand leur Pére-à-tous* s’avancera pour combattre le Loup,
Glorieux sera la lutte avec le Géant,
Pourtant périra le père des Ases.

La Völuspa strophe 52

S’avancera alors à grands pas le fils du Dieu défait, Combattant sans peur, il s’attaquera au Loup ;
Au coeur il touchera le fils du Mal*,
Le tuant et accomplissant sa vengeance.

La Völuspa strophe 53

Vint alors le puissant détenteur de Mjöllnir ;
Baille l’hideux Serpent qui ceinture la Terre :
Lorsque l’Ase le plus fort de tous* s’avance à grands pas pour contenir le ver.

La Völuspa strophe 54

Puissamment frappera le gardien de Midgard
Puissent tous les scélérats du monde errer loin de chez eux ;
Alors le tueur de Géants tombera neuf pieds en arrière,
Mort mais sans crainte pour sa gloire…

La Völuspa strophe 55

Sous la mer, la terre coule, le soleil s’obscurcit,
Des cieux tombent les belles et brillantes étoiles ;
Jaillissent la vapeur et le feu qui se déverse,
Jusqu’au plus haut des cieux, montent les immenses flammes.

La Völuspa strophe 56

Je vois du vert maintenant et des choses qui poussent
La terre se soulève de nouveau sous la mer ;
Des torrents de pluie tombent, au-dessus vole l’aigle,
Sur des montagnes enneigées, il cherche des poissons.

La Völuspa strophe 57

De nouveau, les Ases se rencontreront peut-être, sur la plaine d’Ida,
Parlant du puissant Foehn* passé, espérons-le.
Parlant sur la grande fin du monde et des événements passés,
Sur les Runes anciennes et les glyphes de l’Humanité*.

La Völuspa strophe 58

Là, dans l’herbe, les Echiquiers d’or*,
Des très glorieux, seront retrouvés,
Ceux qu’ils possédaient dans les temps anciens.

La Völuspa strophe 59

Sur des terres où rien n’a été semé, le blé poussera,
Tout ce qui allait mal ira bien ;
Les temple des Eléments et des Ases réincarnés* sera dressé sur les ruines d’Ysetur*,
Et bien, que veux-tu savoir de plus ?

La Völuspa strophe 60

Alors Hoenir prendra les baguettes sanglantes de la prophétie,
Et les deux frères, fils de Ygg, habiteront pour toujours
Dans la grande maison des vents :
Et bien, que veux-tu savoir de plus ?

La Völuspa strophe 61

Je vois un Palais plus éclatant que le Soleil,
Au toit d’or rouge, que l’on appelle Gimlé,
Là, trôneront les Eveillés*;
Et vivront pour toujours dans le calme et la félicité.

La Völuspa strophe 62

Alors Elle viendra par la Porte Arc-en-Ciel,
La Grande Dame* guidant les Hommes égarés.

La Völuspa strophe 63*

Apportant la Lumière aux âmes,
Mais les ombres sur leurs corps…*

La Völuspa strophes 63 bis

Volant, arrivera le Dragon Noir,
Nidhogg montera, depuis les profondeurs de Nitha ;
Comme il survole les plaines, il porte sur ses ailes,
Des corps d’hommes nus : maintenant il va sombrer.

FIN

Explication de l’Interprétation de la prophétie Völuspa

  • [2-2] : « Seidr » : Remplace le terme « magie » – En fait la magie runique féminine usitée par les Volvas.
  • [3-1] : « Hommes » : Remplace la « Vie » – Ici les Hommes dans leur caractère symbolique du vivant. Ils sont la « terreur des Dieux » car les hommes sont seuls dépositaires de leurs mémoires.
  • [3-5] : « Mimir » : Remplace la « mémoire » comme personnification ancestrale.
  • [3-6] : « pleurs des Nornes » : Remplace ici « l’hydromel d’Odin » – Odin ayant volé le breuvage de la poésie et Kvasir ayant été crée par la salive des Dieux, il est intéressant de faire brasser ce breuvage par les filles du destin.
  • [3-7] : « Et bien que veux-tu savoir de plus ? » : Formule que l’on retrouve dans les Eddas de façon récurrente.
  • [4-1] : « les Gués » : Terme remplaçant le « pont Bifrost » comme passage vers les sphères célestes et les voies secrètes de la connaissance runique.
  • [4-3] : « un cours d’eau précieux » : Certainement la source des Nornes où se trouve le puits de la connaissance. N’oublions pas que nous venons de l’eau…
  • [5-2] : « les Ases » : Les nouveaux Dieux et par extension les hommes Eveillés.
  • [6-1] : « les Eléments » : Remplace ici le terme « Géant primal » dans son sens originel.
  • [7-1] : « la Terre » : Remplace le terme « Ymir », le Géant originel dont le corps forme les Mondes.
  • [8-1] : « Ses Fils » : Remplace « les fils de Bur » qui par extension sont les fils de la Terre-Ymir.
  • [11-1] : « Earendel » : Remplace le monde d’Asgard dans le sens que les Ases et les Alfes ont une essence provenant des étoiles.
  • [11-3] : « les Svarts » : En fait les Nains renvoyant peut-être aux cavernes protectrices des premiers Hommes.
  • [12-3] : « Les Trois-Vents » : Remplace les « trois vierges-Géantes »… d’où le renvoie aux Eléments et par extension aux vents qui changent la vie suivant leurs volonté.
  • [12-4] : « les Vanes » : Se substitue aux « Eléments » dans leur sens symbolique des anciens Dieux rentrant en conflit avec les Ases, les nouveaux Dieux. (Et par extension au monde de la Nature à celui transformé par les Hommes).
  • [13-1] : « Thing » : Remplace le « conseil », en fait l’assemblée des hommes-libres.
  • [13-4] : « La lumière… changement » : le texte originel parle des Nains préservant le souffle de la vie qui ici a été changé par la Lumière menacée par le souffle des Eléments et des Vents changeants.
  • [21-3] : « les Alfes » : Remplace les « hommes » – En fait les Alfes sont ici des « Eveillés » qui d’hommes passent à l’état Alfique pour devenir des êtres de lumières et pour certains alors des Elfes.
  • [22-3-3-4] : « l’un, l’autre, le dernier » : Remplace les trois dieux créateurs de l’Homme, soit, Odin, Hoenir et Lodur.
  • [25-2] : « celle qui ne peut-être nommée » : Remplace la « géante Gullveig ».
  • [25-3] : « Har » : Odin.
  • [26-4] : « Eveillés » : Remplace les « Ases » – Cf Alfes et Ases.
  • [27-3] : « la Lance » : La lance d’Odin qui était lancée par-dessus une bataille pour s’attirer ses faveurs.
  • [28-4] : « l’immortalité aux Hommes » : En fait remplace l’idée du changement… la sagesse ici s’obscurcit car la voie de l’illusion a été offert aux Hommes pensant devenir immortels par le feu et le fer.
  • [29-2] : « marteau » : Remplace symboliquement le dieu « Thor ».
  • [30-1] : « les Peurs » : Remplace ce qui fait craindre la tempête, en fait ici les « Valkyries ».
  • [34-1] : « Grand Vanir » : Remplace ici le dieu malfaisant « Loki ».
  • [34-3] : « maitress » : Ici la femme de Loki le soignant durant sa captivité, en fait Sygin.
  • [36-4] : « la Vouivre » : Remplace le Serpent-Dragon « Niddhog ».
  • [37-1] : « Rathanör » : Simple terme sans signification particulière remplaçant la région de « Nitha ».
  • [37-2] : « Bray’gees » : Comme Rathanör, interprétation personnelle découlant toutefois du dieux Bragi et remplaçant ici les Nains-Scaldes.
  • [39-2] : « les Monstres » : Remplace la descendance de Fenrir, en fait les loups Skoll et Hati.
  • [43-1] : « la Bête » : Remplace le chien « Garm ».
  • [45-1] : « les Corbeaux » : Remplace ici la « mémoire » symbolisée par les corbeaux d’Odin, Huggin et Munnin.
  • [46-2] : « corne du trépas » : la corne d’Heimdall, « Gjallhorn ».
  • [46-3] : « l’Ase Blanc » : Remplace ici « Heimdall » – En fait un de ses autres noms.
  • [46-4] : « sombre château » : Remplace ici la « demeure de Hel ».
  • [46-5] : « une fois encore… » : Cette strophe reste ici une énigme…
  • [46-3] : « Thurses » : Remplace ici les « Géants du Givre », qui est d’ailleurs leur nom réel en nordique.
  • [47-4] : « les Sages Rois » : Remplace ici les Seigneurs de chaque race d’êtres vivants.
  • [48-1] : « la menace » : Remplace le nom du Géant « Hrym ».
  • [48-2] : « le ver de Midgard » : En fait le serpent Jormungandr qui entoure le monde des Hommes.
  • [49-3] : « des ongles morts » : Remplace ici « Naglafar », en fait le bateau des morts du Royaume de Hel.
  • [50-2] : « l »épée de Hel » : Cette épée reste une énigme quand à sa réelle provenance…
  • [50-3] : « les rochers » : En fait les « Trolls » qui se muaient en pierre au contact du Soleil.
  • [50-4] : « vers le paradis de leurs espoirs » : un Heïti renvoyant à l’espoir des Hommes de détruire à jamais le royaume de Hel, en fait la Mort elle-même.
  • [51-2] : « leur Pére-à-Tous » : Odin
  • [52-1] : « le fils du Dieu défait » : Remplace le nom du fils d’Odin le vengeant, « Vidar ».
  • [52-2] : « Loup » : Remplace le nom du monstre « Fenrir ».
  • [52-3] : « le fils du Mal » : Ici remplace le « fils de Hvedrung », en fait Loki.
  • [53-3] : « le plus fort de tous » : En fait Thor mais l’un de ses fils sera encore plus puissant que lui.
  • [57-2] : « Foehn » : Remplace les « événements passés », en fait la Guerre symbolisé par ce Heïti désignant un vent chaud et rendant fou.
  • [57-4] : « glyphes de l’Humanité » : Un autre Heïti symbolisant les temps antiques.
  • [58-1] : « les Echiquiers d’or » : Remplace ici les « Tablettes d’or » perdues à l’origine du monde. Les Echecs remplacent ici les tablettes car il est intéressant de s’imaginer ces échiquiers comme symbolique des voies de l’Irminsul.
  • [59-2] : « les Ases réincarnés  » : Heïti remplaçant les « Dieux » mais qui dénote la croyance en la réincarnation du monde Nordique.
  • [59-2-2] : « Ysetur » : La « Cité des Rois-Elfes »… symbolisant en fait la poussière d’étoiles à l’origine de la vie.
  • [61-3] : « Eveillés » : Comme les Alfes mais ici plus spécifiquement les « Ases ».
  • [62-2] : « la Grande-Dame » : Strophe interprétée librement en remplaçant le « Il » par « Elle ». En fait la nouvelle spiritualité serait plus basée sur une Déesse ou une puissance féminine comme le laisse penser une strophe des Eddas parlant de l’arrivée de « l’auréole des Elfes » après la fin des Dieux.. et elle serait la réincarnation de Freyja, présentée comme sa fille.
  • [63] : La strophe originel est la 63 bis symboliquement reformulée dans la strophe 63 où il est plus intéressant de laisser énigmatique ce qui arrivera après l’arrivée de « l’auréole des Elfes. »…